Dans ma pratique de superviseur, si j’étais…
Par Eveline Forlot
Une plante…et un lieu
J’emprunterais à la tradition africaine le concept d’arbre à palabres, un lieu de rassemblement à
l’ombre duquel les personnes s’expriment sur la vie sociale et les problèmes du village et où l’on
vient écouter des histoires contées par un ancien du village. L’arbre représentant le symbole de
la vie en perpétuelle évolution. J’y inviterai les coachs à échanger, partager, débattre, apprendre
entre professionnels, pour se régénérer dans une démarche d’amélioration continue.
Un jeu de carte…
J’utiliserais les Cartes de l’enfant intérieur (Isha et Marc Lerner) pour permettre aux coachs de
«faire résonner les cordes de la mémoire émotionnelle » de (re) nouer le dialogue avec leur
enfant intérieur, de (re) connecter leurs ressources profondes et afin de gagner en maturité et
développer leur force intérieure.
Une qualité : l’humour
Pour construire aisément l’alliance avec le coach et faciliter le processus de changement.
Pour permettre au coach d’appréhender les situations avec recul et relativiser les difficultés
rencontrées.
Pour libérer les énergies créatrices et « oser » des options originales et ludiques
Hippocrate prescrivait à ses patients le rire afin de les guérir des maux du cœur et de l’esprit…
alors si nous devons un jour sourire de nos points faibles et de nos erreurs … pourquoi ne pas
commencer maintenant ?
Une épice…
Je saupoudrerai les séances de supervision de vanille pour y apporter de la douceur, de la
générosité et un esprit positif, du piment doux pour amener les coachs à sortir de leur zone de
confort, stimuler un questionnement pertinent, du safran pour aligner la dynamique tête, cœur,
corps, de la cannelle pour développer l’altruisme et la tolérance…